23/09/09

Elections à l’UNESCO : une diplomate Bulgare bat le candidat favori

Irina Bokova pourrait devenir la première femme directrice générale de l'UNESCO Crédit image: http://www.bokova.eu / Wikicommons

Par: Yojana Sharma

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<h1>Elections à l’UNESCO : une diplomate Bulgare bat le candidat favori</h1>
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				Yojana Sharma
		
	
	
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<p><span>L’ambassadrice de Bulgarie à Paris, Irina Bokova, 57 ans, a battu le ministre égyptien de la culture Farouk Hosni hier (22 septembre) au dernier tour du scrutin pour le poste de directeur général de l’UNESCO.</span></p>
<p><span>Bokova a obtenu 31 voix sur les 58 du Conseil exécutif, contre 27 pour Hosni.</span></p>
<p><span>Bokova a été déclarée vainqueur au terme de cinq tours de vote, au cours desquels sept autres candidats ont été contraints de se retirer. Elle pourrait ainsi devenir la première femme directrice générale de l’UNESCO, si son nom est approuvé par la Conférence générale du mois prochain, lorsque tous les 193 membres se réuniront pour voter.</span></p>
<p><span>Si certains diplomates affirment que la confirmation de la Conférence générale a toujours été automatique, Tosho Peikov, un homme politique bulgare et secrétaire général du Fonds bulgare, a déclaré aux médias bulgares qu’elle pourrait rencontrer, lors du processus de confirmation, une "sérieuse résistance" de la part des pays africains et asiatiques– qui n’avaient pas voulu d’un candidat occidental.</span></p>
<p><span>Bokova affirme avoir visité quelque 45 pays au cours des mois qui ont précédé l’élection, dont les bureaux régionaux de l’UNESCO au Chili, en Inde, en Jamaïque, au Nigeria, au Pakistan et en Thaïlande. Dans des discours devant le conseil exécutif, elle a défini ses priorités comme étant l’éducation et l’Afrique. Elle s’exprime avec moins de précision au sujet de la science.</span></p>
<p><span>"L’UNESCO devrait devenir le leader et le mobilisateur des gouvernements, des agences spécialisées et de la communauté scientifique dans les domaines de la science, de l’innovation et des nouvelles technologies – y compris des technologies vertes – sous le slogan de "La science et la technologie au service de l’humanité’", a déclaré Bokova lors d’une allocution devant le conseil de l’UNESCO.</span></p>
<p><span>"Les changements climatiques, la biodiversité, l’atténuation des catastrophes naturelles, la gestion des ressources en eau, l’énergie et les pandémies sont les nouveaux défis clés dans le domaine de la science, qui devraient être prioritaires dans les programmes de l’UNESCO".</span></p>
<p><span>Pour accroître la visibilité de</span><span> la science partout dans le monde, Bokova propose également la création d’un organisme consultatif scientifique composé d’éminents scientifiques ainsi que des prix Nobel et des lauréats de l’UNESCO.</span></p>

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L’ambassadrice de Bulgarie à Paris, Irina Bokova, 57 ans, a battu le ministre égyptien de la culture Farouk Hosni hier (22 septembre) au dernier tour du scrutin pour le poste de directeur général de l’UNESCO.

Bokova a obtenu 31 voix sur les 58 du Conseil exécutif, contre 27 pour Hosni.

Bokova a été déclarée vainqueur au terme de cinq tours de vote, au cours desquels sept autres candidats ont été contraints de se retirer. Elle pourrait ainsi devenir la première femme directrice générale de l’UNESCO, si son nom est approuvé par la Conférence générale du mois prochain, lorsque tous les 193 membres se réuniront pour voter.

Si certains diplomates affirment que la confirmation de la Conférence générale a toujours été automatique, Tosho Peikov, un homme politique bulgare et secrétaire général du Fonds bulgare, a déclaré aux médias bulgares qu’elle pourrait rencontrer, lors du processus de confirmation, une "sérieuse résistance" de la part des pays africains et asiatiques– qui n’avaient pas voulu d’un candidat occidental.

Bokova affirme avoir visité quelque 45 pays au cours des mois qui ont précédé l’élection, dont les bureaux régionaux de l’UNESCO au Chili, en Inde, en Jamaïque, au Nigeria, au Pakistan et en Thaïlande. Dans des discours devant le conseil exécutif, elle a défini ses priorités comme étant l’éducation et l’Afrique. Elle s’exprime avec moins de précision au sujet de la science.

"L’UNESCO devrait devenir le leader et le mobilisateur des gouvernements, des agences spécialisées et de la communauté scientifique dans les domaines de la science, de l’innovation et des nouvelles technologies – y compris des technologies vertes – sous le slogan de "La science et la technologie au service de l’humanité’", a déclaré Bokova lors d’une allocution devant le conseil de l’UNESCO.

"Les changements climatiques, la biodiversité, l’atténuation des catastrophes naturelles, la gestion des ressources en eau, l’énergie et les pandémies sont les nouveaux défis clés dans le domaine de la science, qui devraient être prioritaires dans les programmes de l’UNESCO".

Pour accroître la visibilité de la science partout dans le monde, Bokova propose également la création d’un organisme consultatif scientifique composé d’éminents scientifiques ainsi que des prix Nobel et des lauréats de l’UNESCO.