30/04/12

Un nouveau groupe d’experts internationaux se penchera sur la biodiversité

La recherche sur la biodiversité devrait tirer profit d'un nouvel organisme international d'évaluation Crédit image: Flickr/RonGWilliams

Envoyer à un ami

Les coordonnées que vous indiquez sur cette page ne seront pas utilisées pour vous envoyer des emails non- sollicités et ne seront pas vendues à un tiers. Voir politique de confidentialité.

Un groupe d’experts internationaux pour l’évaluation de la biodiversité, calqué sur le modèle du Groupe d’experts international sur l’évolution du climat, a été lancé à Panama le mois dernier (21 avril).

La création de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (en anglais, Intergovernmental Platform on Biodiversity and Ecosystems ou IPBES) a été décidée en juin 2010 par plus de 230 délégués représentant les gouvernements de plus de 80 pays.

L’objectif de cette plateforme est d’influencer la politique internationale en mettant à la disposition des décideurs politiques des évaluations scientifiques sur une gamme de questions touchant à la durabilité de l’environnement.

En 2013, à l’occasion de sa première plénière, elle devra déterminer quels sont les thèmes spécifiques qui seront abordés, mais le travail sur les évaluations déjà réalisées, comme l’Evaluation des écosystèmes pour le Millénaire faite en 2005, sera entamé immédiatement.

Anne Larigauderie, Directrice exécutive du programme international de recherche sur la biodiversité-DIVERSITAS, à Paris, se félicite de cet état des choses : ‘notre communauté considère cette étape comme extrêmement importante pour ne pas perdre de temps avant la première plénière’.

Le panel sera basé à Bonn, en Allemagne, ville choisie pour abriter le siège de l’IPBES devant des candidatures rivales parmi lesquels la Corée et l’Inde. Le groupe s’engage à identifier des financements pour renforcer les capacités dans les pays en développement.

Estimé à entre US$ 5 et 13 millions, son budget annuel reste à confirmer ; dans l’immédiat, un fonds sera créé pour recueillir les contributions volontaires.

Reste à négocier la sélection des scientifiques qui seront membres du panel. Les organismes comme DIVERSITAS seront invités à faire des propositions.

Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO (l’Organisation des Nations Unies pour la science, la culture et la culture) se dit espérer que ‘cet organisme permette que la biodiversité soit mieux prise en compte dans les stratégies de développement durable, comme le GIEC l’a fait pour le les changements climatiques au cours des 20 dernières années’.