15/06/12

Le chef du consortium du CGIAR s’engage à ‘consolider’ les réformes

Rijsberman : 'Les ultimes étapes peuvent être aussi difficiles à franchir que les premières, et sont essentielles pour tirer profit de la réforme.' Crédit image: Flickr/Choconancy1

Envoyer à un ami

Les coordonnées que vous indiquez sur cette page ne seront pas utilisées pour vous envoyer des emails non- sollicités et ne seront pas vendues à un tiers. Voir politique de confidentialité.

Le nouveau directeur du Consortium des centres internationaux de recherche agricole -créé dans le cadre d’une grande réforme du Groupe consultatif sur la recherche agricole internationale (Consultative Group on International Agricultural Research  ou CGIAR) a loué les progrès réalisés dans la rationalisation de l’organisation.

En 2009, le CGIAR a annoncé le regroupement en un Consortium de ses quinze centres internationaux de recherche répartis à travers le monde pour travailler sur une série de programmes de recherche financés par un fonds central de donateurs, afin de résoudre les questions agricoles par une approche plus globale.

Frank Rijsberman, le nouveau directeur du Consortium, a pris ses fonctions le 28 mai dernier. Il est issu de la Fondation Bill et Melinda Gates, dont il a dirigé la Stratégie eau, assainissement et hygiène. Avant cela, il a été directeur de l’Institut international de gestion de l’eau, un organe du CGIAR.

Dans une lettre ouverte adressée à ses « amis et collègues du CGIAR », le jour de sa prise de fonctions comme directeur général (28 mai) et dont SciDev.Net s’est procuré une copie, Rijsberman a salué les progrès « impressionnants » accomplis à ce jour par les réformes, notamment l’élection d’un conseil d’administration du Consortium pour superviser le processus de réforme et l’élaboration d’un portefeuille de programmes de recherche.

Il précise toutefois qu’il reste des défis à relever : « Les ultimes étapes peuvent être aussi difficiles à franchir que les premières, et elles sont essentielles pour tirer profit de la réforme ».

Rijsberman a identifié trois priorités pour les mois à venir : tisser des liens solides avec les acteurs et les partenaires clés du CGIAR, mettre un place un secrétariat efficace pour le Consortium et consolider les réformes en les accompagnant d’un système de gestion des performances pour évaluer les progrès et vérifier les résultats.Il conclut sa lettre par un appel à des réactions et des discussions informelles.

Emile Frison, directeur général de Biodiversity International, l’un des centres membres du Consortium, a déclaré à SciDev.Net que « Frank Rijsberman insuffle de l’énergie et de l’enthousiasme au CGIAR. Il trace la voix pour une nouvelle ère de progrès et de succès pour le CGIAR. »

« La nouvelle stratégie de Biodiversity International, lancée au début de cette année, est alignée sur celle du CGIAR et nous sommes tout aussi déterminés à atteindre les objectifs fixés, qui feront la différence pour les petits exploitants agricoles dans les pays en développement ».

Nigel Poole, président de l’Institut international de recherche sur les cultures des zones tropicales semi-arides (International Crops Research Institute for the Semi-Arid Tropics ou ICRISAT), un autre centre membre du Consortium, soutient que la réussite de Rijsberman dépendra de sa capacité à faire fructifier les relations entre le conseil d’administration du Consortium et les centres de recherche.

« J’apprécierai aussi le succès de la nouvelle direction du CGIAR au travers de l’augmentation des financements pour une recherche agricole qui améliore véritablement la vie des pauvres dans les zones tropicales sèches », précise Poole.