17/04/13

Développement: le rôle des technologies sans fil

Tech Wireless Africa
Crédit image: Flickr/UNMEER

Lecture rapide

  • Lors de l'atelier, certains systèmes locaux de communication sans fil peu onéreux ont été présentés
  • L'un de ces systèmes sans fil apporte un appui à la fourniture des soins de santé
  • L'un des intervenants lors de l'atelier assure que l'évènement contribuera à la vulgarisation des idées

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Les participants d'un atelier ont concluqu'en Afrique, les communications sans fil peu coûteuses offrent une alternative pratique aux systèmes filaires traditionnels, et que leur développement peut contribuer à surmonter certains des écueils auxquels se heurte la recherche sur le continent.

Une trentaine de jeunes scientifiques, d'ingénieurs et d'universitaires venus de 16 pays africains ont participé à Trieste, en Italie, à l'Atelier sur le réseautage sans fil en Afrique, organisé du 11 au 22 mars derniers, afin de s'imprégner des possibilités offertes par la technologie sans fil.


Lors de l'atelier, des exemples de technologie sans fil, peu onéreuse et gérée ou contrôlée localement dans la résolution de problèmes de développement en Afrique, ont été présenté, explique Joseph Intsiful, un des intervenants.

Intsiful supervisait la gestion des données et de l'information du Programme d'adaptation en Afrique (PAA), une initiative aujourd'hui conclue de promotion de l'adaptation aux changements climatiques encadrée par l'ONU.

Pour illustrer la contribution que le développement des technologies de l'information et de la communication (TIC) en Afrique peut apporter au relèvement des défis sanitaires, sociaux et environnementaux, Intsiful cite l'exemple du partenariat entre le PAA et le Centre international Abdus Salam de physique théorique (ICTP) de Trieste, en vue de déployer des serveurs informatiques au Lesotho afin de faciliter l'accès aux meilleures données climatiques disponibles, et leur partage.

Cette initiative aide le secteur agricole à élaborer une stratégie d'adaptation à des conditions climatiques instables et contribue à la réduction et à la gestion du risque de catastrophe lié aux événements climatiques extrêmes, poursuit-il.

Intsiful souligne que cet atelier a favorisé l'émergence d'idées permettant de renforcer les initiatives existantes et de poser les bases pour des initiatives futures.

Damien Delvaux, géologue au Musée royal de l'Afrique centrale en Belgique, a quant à lui exposé sur un projet panafricain destiné à soutenir la formation, la recherche et la surveillance dans le domaine de la sismologie.

Baptisé AfricaArray, ce projet comprend environ 50 stations de surveillance équipées de sismomètres disséminées dans 20 pays. Certaines stations sont également équipées de GPS géodésiques et de stations météorologiques automatisées.

D'après Delvaux, la transmission de données peut constituer un obstacle, puisque la plupart des stations sont situées dans des zones reculées ayant au mieux un accès limité à Internet, et certaines ne sont pas connectées au réseau électrique.

Les participants à l'atelier ont également été formés au développement de la large bande mobile pour promouvoir les télécommunications d'urgence et à l'installation d'un réseau moderne de communication sans fil pour appuyer la fourniture des soins de santé dans les hôpitaux.

L'atelier a été organisé, entre autres, par le Laboratoire Télécommunications/TIC au service du Développement de l'ICTP de Trieste en Italie