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A l’ouverture d’une session du parlement camerounais, le 10 novembre dernier, Cavaye Yeguié Djibril, le président de l’Assemblée nationale, a délivré une allocution dans laquelle il a violemment pris à partie les réseaux sociaux.
"Comment ne pas évoquer pour la déplorer, cette nouvelle forme de terrorisme, tout aussi insidieuse qui, ces derniers temps, écume le cyberespace ?" s’est-il interrogé.
"Les réseaux sociaux sont aussi dangereux qu'un missile lancé dans la nature" et "sont devenus des fléaux sociaux", a-t-il conclu, en dénonçant en particulier la circulation de fausses informations.
"Personnellement, je pense que l’idée que de fausses informations sur Facebook, qui ne représentent qu’une toute petite partie des contenus, aient influencé la présidentielle est une idée assez folle", affirmait Marc Zuckerberg.
"Identifier la “vérité” est compliqué. Si certaines fausses informations sont faciles à démonter, une très grande partie du contenu, même venu de sources très populaires, a souvent des informations justes dans l’ensemble, mais avec des détails erronés ou omis", ajoutait-t-il.
Et de conclure : "Je crois que nous devons être extrêmement prudents par rapport à l’idée de devenir nous-mêmes des arbitres de la vérité".
Marc Zuckerberg a néanmoins promis de "travailler encore plus dur" pour traquer les fausses informations.