Par: Carol Campbell
Envoyer à un ami
Les coordonnées que vous indiquez sur cette page ne seront pas utilisées pour vous envoyer des emails non- sollicités et ne seront pas vendues à un tiers. Voir politique de confidentialité.
Seule une infime partie des cas peut être confirmée par des tests de laboratoire. Les autorités sanitaires ont donc eu à déduire le nombre de cas, à partir des personnes ayant signalé des symptômes à leur médecin.
Mais certains pays, dont la France, le Royaume-Uni, les États-Unis et le Vietnam, ont commencé à analyser des échantillons sanguins pour la présence d’anticorps contre l’A(H1N1). C’est ce que signale le magazine Nature (24 Novembre).
L’AFP a rapporté la semaine dernière qu’une mutation génétique a été découverte chez le virus A(H1N1) qui a causé la mort de deux personnes en France, et l’OMS a confirmé que deux décès en Norvège ont été causés par des versions mutées du virus.
Des mutations similaires ont été observées au Brésil, en Chine, au Japon, au Mexique, en Ukraine et aux États-Unis.
"Si chacune des mutations était signalée dans les médias, ce serait comme si on signalait chacun des changements dans la météo" a-t-il dit. Il a ajouté qu’une fois les mutations signalées, l’OMS évalue la manière dont elles affectent le signe clinique dans l’ensemble.
Selon un article publié dans New Scientist (25 Novembre), contrairement à certaines craintes, la mutation découverte en Norvège ne marquerait pas l’évolution de la grippe A(H1N1) vers quelque chose plus mortel. Si la mutation permettrait au virus d’infecter les poumons plus en profondeur, elle ne le rend pour autant pas plus susceptible de provoquer des formes graves de maladie. La mutation a été découverte dans des souches bénignes de grippe et ne semble pas s’être répandue.
"Cela pourrait engendrer un virus de la grippe aussi mortel que le premier et aussi contagieux que le second", a-t-il averti. Reuters a signalé dans le même article que le ministère chinois de la santé a menacé de prendre sanctions sévères à l’encontre des responsables qui dissimuleraient des décès dus à la grippe A(H1N1).
Eurosurveillance a signalé (12 Novembre) que les porcs en Norvège pourraient avoir contracté le virus A(H1N1) des humains. Les autorités norvégiennes surveillent les élevages touchés et ont limité le mouvement des animaux par peur que les porcs ne deviennent des réservoirs du virus – offrant un récipient dans lequel l’A(H1N1) pourrait fusionner avec d’autres virus grippaux – et réinfecter des humains.
L’Egypte va fabriquer ses propres médicaments contre l’A(H1N1), c’est ce qu’a annoncé le ministère de la santé du pays. Reuters a rapporté (25 Novembre) que l’Égypte autorisera cinq compagnies à produire cinq millions de doses de médicaments génériques en 2010.
ScienceInsider a signalé (28 Novembre) que les Pays-Bas revendent 19 millions des doses de vaccin contre le virus A(H1N1) commandées aux firmes pharmaceutiques. La commande avait été passé au moment où l’on pensait que deux doses seraient nécessaires, mais les recherches ont montré par la suite qu’une seule dose est suffisante.
Toutefois, des chercheurs japonais et néerlandais ont suggéré ce mois-ci (12 Novembre) dans Eurosurveillance qu’une dose unique de vaccin ne devrait être fournie qu’uniquement en cas de pénurie de vaccins.
Si vous avez utilisé des informations provenant de l’une de nos mises à jour sur la grippe porcine et la science, veuillez nous le faire savoir par courrier électronique en expliquant comment ce matériel vous a été utile et l’impact qu’il a eu sur votre travail.
Les mises à jour régulières sur la grippe porcine et la science de SciDev.Net rentrent dans la sous-rubrique grippe porcine proposant des informations, des opinions et des articles de fond récents sur la grippe porcine et le monde en développement.