20/11/08

Innover pour créer des richesses

La formation à l'université peut cibler les besoins locaux Crédit image: Flickr/Wayan Vota

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Certes, les dirigeants africains et d’autres pays en développement ont une mine de connaissances scientifiques à leur disposition, en comparaison à leurs prédécesseurs. Mais pour Calestous Juma, le défi qu’ils auront à relever consiste à adapter ces connaissances aux marchés locaux.

Juma appelle à la création d’une ‘espèce nouvelle d’université’ susceptible de produire des entrepreneurs capables de ‘transformer des idées en projets d’entreprises et en produits et services effectifs’.

Les universités peuvent stimuler le développement en ciblant les aspects de la formation technique afin de répondre à des besoins de développement particuliers – ainsi, l’Université des Etudes sur le Développement du Ghana propose une formation dont le but est d’améliorer le bien-être des communautés locales.

Les universités pourraient également chercher à tirer partie de l’expertise des expatriés. Pourtant, bon nombre d’entre elles sont freinées dans cet élan par leur isolement numérique du reste du monde.

Pour Juma, l’étape suivante consiste à transformer les connaissances en entreprise et à identifier un marché international pour les biens qui en seront le fruit. Un tel processus a été jusqu’ici entravé par les tarifs élevés imposés sur les exportations, qui ont découragé les investissements dans le domaine de l’innovation.

Juma soutient que l’établissement d’un lien entre les systèmes d’enseignement supérieur et les communautés locales et la création d’un secteur privé qui exploite les marchés régionaux ou internationaux sont deux des instruments qui permettront une croissance économique à long terme.

Lien vers l’article complet dans Nature