Les initiatives des femmes scientifiques arabes

L'UNESCO et l'antenne Moyen-Orient de la Fondation L'Oréal ont annoncé des bourses destinées aux jeunes femmes arabes étudiantes en science Crédit image: Flickr/ShadoWalker Photography

Par: Christina Scott

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<h1>Les initiatives des femmes scientifiques arabes</h1>
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				Christina Scott
		
	
	
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<p><span>[DUBAI] Une cérémonie pour récompenser la contribution des femmes scientifiques arabes s’est tenue la semaine dernière (du 28 au 30 septembre) à Dubaï. </span></p>
<p><span>Les prix ont été annoncé lors de la réunion d’ouverture de la conférence des Femmes arabes dans les Sciences et Technologies, organisée par la Fondation arabe pour la Science et la Technologie (ASTF),  permettant à des femmes chercheurs provenant du Maroc, à l’Ouest, jusqu’en Syrie, à l’Est, de se rencontrer pour la première fois.</span></p>
<p><span>Lors de cette réunion, Maitha Al Shamsi, ministre d’Etat des Emirats arabes unis, a annoncé une hausse constante du nombre de femmes étudiantes de niveau post-universitaire dans sa région. Elle a présenté les Emirats comme ‘un modèle à suivre pour les autres pays’.</span></p>
<p><span>Abdalla Alnajjar, le president de l’ASTF, a pourtant revélé qu’une étude réalisée par son organisation montre que le nombre de femmes arabes participant activement à la science et à la technologie n’a jamais dépassé 15 pour cent.</span></p>
<p><span>‘Le renforcement des capacités des femmes à travers la science doit leur offrir l’opportunité d’améliorer leur situation et de réussir’, affirme Sulayma Al Barwani, députée et maître de conférences à l’Université du Sultan Qaboos d’Oman, dans un communiqué avant la conférence. </span></p>
<p><span>Mona Hassoun, la présidente de l’Académie arabe de l’eBusiness en Syrie, a déclaré que des études menées par l’Université de Damas montrent que les attitudes culturelles, notamment le rôle des femmes mariées, restent un sérieux frein à la participation des femmes aux activités scientifiques. L’utilisation de l’Internet pour permettre aux femmes de travailler à domicile serait, pour elle, un bon moyen de surmonter ces obstacles.</span></p>
<p><span>Pour la chercheuse yéménite Rokhsana Ismail, vice-présidente de la région arabe de l’Organisation du Tiers-monde pour les Femmes dans la Science (Third World Organisation of Women in Science ou TWOWS), il faut mettre davantage d’accent sur la recherche non seulement faite par les femmes, mais pour les femmes.</span></p>
<p><span>Le bureau égyptien de l’ASTF travaille à l’instauration d’une collaboration et d’un contact virtuels entre les femmes travaillant dans la science et la technologie au Moyen-Orient. Le site Internet de l’ASTF va également héberger une base de données sur la recherche en langue arabe destinée à la améliorer la visibilité du travail des femmes scientifiques arabes, avec le soutien de Lamya Hayat, chef du département des sciences biologiques à l’Université du Koweït. </span></p>
<p><span>D’autres projets sont en cours de réalisation. Ainsi, Samira Islam, professeur de pharmacologie à l’Université du Roi Adulaziz en Arabie Saoudite a proposé des cours intermédiaires pour les femmes désireuses de se lancer dans la recherche sur les produits pharmaceutiques, tandis que l’UNESCO et l’antenne Moyen-Orient de la Fondation L’Oréal ont annoncé des bourses pour les jeunes femmes étudiantes en science.</span></p>

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[DUBAI] Une cérémonie pour récompenser la contribution des femmes scientifiques arabes s’est tenue la semaine dernière (du 28 au 30 septembre) à Dubaï.

Les prix ont été annoncé lors de la réunion d’ouverture de la conférence des Femmes arabes dans les Sciences et Technologies, organisée par la Fondation arabe pour la Science et la Technologie (ASTF), permettant à des femmes chercheurs provenant du Maroc, à l’Ouest, jusqu’en Syrie, à l’Est, de se rencontrer pour la première fois.

Lors de cette réunion, Maitha Al Shamsi, ministre d’Etat des Emirats arabes unis, a annoncé une hausse constante du nombre de femmes étudiantes de niveau post-universitaire dans sa région. Elle a présenté les Emirats comme ‘un modèle à suivre pour les autres pays’.

Abdalla Alnajjar, le president de l’ASTF, a pourtant revélé qu’une étude réalisée par son organisation montre que le nombre de femmes arabes participant activement à la science et à la technologie n’a jamais dépassé 15 pour cent.

‘Le renforcement des capacités des femmes à travers la science doit leur offrir l’opportunité d’améliorer leur situation et de réussir’, affirme Sulayma Al Barwani, députée et maître de conférences à l’Université du Sultan Qaboos d’Oman, dans un communiqué avant la conférence.

Mona Hassoun, la présidente de l’Académie arabe de l’eBusiness en Syrie, a déclaré que des études menées par l’Université de Damas montrent que les attitudes culturelles, notamment le rôle des femmes mariées, restent un sérieux frein à la participation des femmes aux activités scientifiques. L’utilisation de l’Internet pour permettre aux femmes de travailler à domicile serait, pour elle, un bon moyen de surmonter ces obstacles.

Pour la chercheuse yéménite Rokhsana Ismail, vice-présidente de la région arabe de l’Organisation du Tiers-monde pour les Femmes dans la Science (Third World Organisation of Women in Science ou TWOWS), il faut mettre davantage d’accent sur la recherche non seulement faite par les femmes, mais pour les femmes.

Le bureau égyptien de l’ASTF travaille à l’instauration d’une collaboration et d’un contact virtuels entre les femmes travaillant dans la science et la technologie au Moyen-Orient. Le site Internet de l’ASTF va également héberger une base de données sur la recherche en langue arabe destinée à la améliorer la visibilité du travail des femmes scientifiques arabes, avec le soutien de Lamya Hayat, chef du département des sciences biologiques à l’Université du Koweït.

D’autres projets sont en cours de réalisation. Ainsi, Samira Islam, professeur de pharmacologie à l’Université du Roi Adulaziz en Arabie Saoudite a proposé des cours intermédiaires pour les femmes désireuses de se lancer dans la recherche sur les produits pharmaceutiques, tandis que l’UNESCO et l’antenne Moyen-Orient de la Fondation L’Oréal ont annoncé des bourses pour les jeunes femmes étudiantes en science.