11/12/07

L’Afrique et l’UE renforcent leur coopération scientifique et technologique

Le réseau vise le renforcement de la coopération dans le domaine de la recherche Crédit image: F. Ampe, IRD

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La Commission Européenne, l’organe exécutif de l’Union Européenne (UE), a approuvé la mise en place d’un réseau à grande capacité destiné à promouvoir la coopération dans le domaine de la science et de la technologie entre les scientifiques africains et européens sur des projets présentant un intérêt et des avantages communs.

L’initiative quadriennale, à savoir le Réseau de Coordination et de Promotion de la Coopération entre l’Afrique sub-saharienne et l’ UE en Science et Technologie (CAAST-Net)  — est soutenue par le Septième Programme Cadre de l’Union Européenne (FP7).

Le FP7 est, en effet, la nouvelle stratégie de financement de l’UE pour la recherche et la coopération internationale dans le domaine de la science et de la technologie.

Ce réseau a été développé sous la supervision de la commission de l’Union africaine et de l’Office of Science and Technology du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique.

Le FP7 de l’UE a consacré plus de 50 milliards d’euros au financement de la recherche pour la période 2007 – 2013. Le CAAST-Net rentre dans le cadre des fonds actuels, bien que son budget soit encore en cours de négociation. D’après Andrew Cherry, le coordonnateur de CAAST-Net auprès de l’Association des Universités du Commonwealth, une institution basée au RoyaumeUni, ce réseau espère disposer d’un fonds de 3 millions d’euros.

Le CAAST-Net est l’un des six INCO-NETs que l’UE utilise dans le cadre d’ un dialogue bi-régional entre l’UE et des zones géographiques spécifiques. Ce réseau, dont le lancement est attendu le mois prochain (janvier), offrira une plate-forme pour l’identification des domaines spécifiques de recherche d’intérêt mutuel.                                                                                                                                      

M. Mmboneni Muofhe, directeur des partenariats stratégiques à la Direction de la Science et de la Technologie dans le gouvernement Sud-africain, a déclaré que le CAAST-Net a offert aux chercheurs africains l’opportunité de participer à des projets multinationaux.

Il a insisté sur le fait que le gouvernement sud-africain ne soutiendrait pas financièrement les priorités de recherche de l’UE qui ne répondraient pas aux besoins et priorités de son pays.

“Il ne s’agit pas, a-t-il déclaré, pour l’Afrique de suivre la voie tracée par l’Europe mais plutôt pour ces deux continents et leurs différents pays d’œuvrer de concert pour venir à bout des problèmes qui nous concernent tous ».

L’Afrique du Sud a déjà entamé des discussions avec les représentants de l’UE au sujet des activités du CAAST-Net.  « En Afrique du Sud, nous apprécions cette initiative à sa juste valeur. Le défi que nous devons relever à présent est de faire en sorte que tout le monde s’adapte à ce programme afin que les chercheurs puissent optimiser les opportunités qui leur sont offertes », a-t-il ajouté.

Wieland Gevers, cadre supérieur à l’Académie des Sciences d’Afrique du Sud a, quant à lui, fait observer la chose suivante : «  le CAAST-Net est un bon début, mais il doit être soigneusement planifié, obtenir la confiance de toutes les parties et dépendre d’une bureaucratie très peu pesante ».

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