12/06/12

Les PVD ‘doivent impulser leur propre changement’

L'énergie durable est un domaine prioritaire clé recommandé par le groupe. Crédit image: Flickr/warrenski

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[RIO DE JANEIRO] Des chercheurs issus du monde en développement participent à une série de réunions visant à soutenir les questions scientifiques et politiques qu'ils ont identifiées pour les inclure lors de la conférence Rio+20 qui aura lieu la semaine prochaine.

Les communautés scientifiques et technologiques de cinq régions (Afrique, Etats arabes, Asie-Pacifique, Europe et Amérique latine) se sont réunies au cours de l'année 2011 et certaines de leurs recommandations ont été prises en considération par la Communauté scientifique et technologique -l'un des neuf 'groupes' officiels préparant Rio +20- dans le cadre de sa contribution formelle à la Conférence.

Ces recommandations ont été présentées par Edith N. Madela-Mntla, directrice du bureau régional africain du Conseil international des unions scientifiques (CIUS), au Forum sur la science et la technologie au service du développement durable, qui est en cours à Rio de Janeiro du 11 au 15 juin, en prélude au sommet officiel qui aura lieu la semaine prochaine.

Les recommandations spécifiques ont inclus la nécessité d'améliorer les liens entre les politiques scientifiques à tous les niveaux – et pas uniquement au niveau mondial ou des Nations unies, comme c'était le cas pour les négociations de Rio+20 jusqu'à présent-, le renforcement des capacités et l'égalité des sexes dans les pays en développement, et enfin l'élaboration de programmes de recherche à travers un processus participatif qui prendrait en compte les communautés locales et autochtones.

Même si les recommandations ne figurent pas dans le texte final de la Déclaration de Rio+20, le groupe dispose à présent d'une série précise de questions clefs à aborder, a noté M. Madela-Mntla.

Les communautés de recherche doivent soutenir ces défis et impulser elles-mêmes le changement, que ce soit dans le cadre du processus de Rio+20 ou en dehors, a-t-elle indiqué à SciDev.Net, ajoutant que la plupart de leurs questions avaient été incluses dans le projet de texte pour les négociations.

Madela-Mntla a laissé entendre que les scientifiques des différentes régions comptaient se réunir au cours de l'année prochaine, en grande partie sous les auspices de Future Earth  — une initiative de recherche multidisciplinaire du CIUS sur les changements climatiques mondiaux et le développement durable.

Les messages clefs venant des régions étaient que "les êtres humains ont [dépassé] les limites de la planète" et que "nous devons prendre des mesures urgentes".

Kerstin Schmidt-Verkerk, responsable scientifique au bureau régional du CIUS pour l'Amérique latine et les Caraïbes, a indiqué que l'une des réunions se tiendrait dans la ville de Mexico au mois de décembre.

"L'une des priorités est de prendre en compte les résultats issus des ateliers régionaux de préparation de Rio+20, ainsi que ceux obtenus par nos projets régionaux menés sur les questions prioritaires de biodiversité, de risques naturels, d'énergie durable et d'acidification des océans", a-t-elle insisté.

"Nous recherchons des partenariats avec des instituts de recherche, des universités et des organismes locaux."

Lien vers le rapport complet sur les ateliers scientifiques et technologiques régionaux de Rio+20

Lire le blog de SciDev.Net issu du Forum sur la Science, la Technologie et l'Innovation au service du Développement durable.

Le présent article s'intègre dans notre couverture du Forum sur la Science, la Technologie et l'Innovation au service du Développement durable.