17/02/14

GDNet, la voix des chercheurs du Sud, va fermer

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Crédit image: Flickr/On The Go Tours

Lecture rapide

  • GDNet a été une plaque tournante pour la politique de recherche et de développement au niveau international
  • Le réseau a annoncé vendredi qu'il allait fermer et ses ressources en ligne devront par conséquent devenir indisponibles
  • GDNet est à la recherche de solutions alternatives pour conserver un accès du public à une partie de ces ressources.

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La fermeture imminente de la plateforme du reseau mondial de developpement GDNet, consacree aux connaissances liées à la politique, pourrait affecter les chercheurs en sciences sociales dans l'hémisphère sud.

GDNet, qui est basé au Caire, en Egypte, a annoncé vendredi sa fermeture, ce qui pourrait conduire à la perte des ressources existantes sur son site, comme l'accès à des revues et des profils de chercheurs, à moins qu'un plan de sauvetage ne soit mis en place au cours des prochains mois.

Malgré la fermeture, le Global Development Network, qui gère GDNet, affirme qu'il est déterminé à veiller à ce que la recherche dans les pays du Sud reste accessible au public et continue d’éclairer les débats mondiaux.

GDNet s’est employé à la mise en place d'un centre de connaissances sur la recherche sur les  politiques, dans le but d'amplifier la voix des chercheurs des pays du Sud dans des processus décisionnels a l’échelle mondiale, essentiellement dominés par le Nord.

Une partie de cette initiative était la campagne « Connect South», qui aidait à accroître l'accessibilité des documents de recherche et autres bases de données pour les chercheurs en sciences sociales du Sud.

GDNet était financé par le Département du Royaume-Uni pour le développement international et la Banque mondiale.

"C’est… avec le plus grand regret que nous vous annonçons que le programme GDNet prendra fin effectivement en juin 2014. Pendant les mois d’avril et de mai, l'équipe mettra progressivement fin aux services en ligne", lit-on dans un courrier électronique envoyé vendredi aux utilisateurs inscrits de GDNet.

Fin mars, les membres de GDNet perdront l'accès aux revues en ligne et à l’ensemble des données disponibles sur le site ; par la suite, leurs profils de chercheurs, leurs données et le portail "base de connaissances", avec ses sections et thématiques régionales, ainsi que des milliers de documents liés aux travaux de recherche vont disparaître d'ici la fin du mois de mai.

"Passé ce temps, la plateforme en ligne GDNet, à l’adresse www.gdnet.org cessera d'exister", précise le document.

Mais l'e-mail ajoute : «Nous restons déterminés à accroître la visibilité de la recherche des pays du Sud et nous explorons les moyens de faire en sorte que vos profils et notre base de connaissances de documents de recherche sur le Sud restent à la disposition du public après la fin du programme."

GDN affirme qu'il va s’inspirer des idées de ses membres pour les prochaines étapes.

Il pourrait s'agir du lancement de nouveaux partenariats ; du réenregistrement des membres de GDN pour s’assurer que les chercheurs continuent de faire partie d'un réseau actif et identifier les services prioritaires nécessaires pour soutenir les chercheurs du Sud.

Le siège social de GDNet au Caire a confirmé la fermeture de la plateforme, mais a déclaré qu'il n'était pas encore en mesure d'offrir d'autres commentaires.