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Pour endiguer le déficit de production de lait et de viande, le gouvernement nigérien a décidé de recourir aux biotechnologies, notamment à l'insémination artificielle des vaches.

La technique, introduite dans le pays depuis quelques années, fait le bonheur des éleveurs.

Selon la direction de la promotion des filières animales et de la qualité au ministère de l’élevage, l'insémination artificielle bovine a permis de faire passer la production de lait de vache de 460.000 litres à 691.000 litres, de 2010 à 2017 ; et celle de la production laitière en général (bovine, cameline, ovine et caprine) de 960.000 litres à 1.313.000 litres à la même période.

Elle permettra, selon le ministère, de porter la production locale de lait à 1.600.000 litres par an d'ici 2021.

L'enjeu est de taille : il s'agit d'utiliser ces techniques modernes, aussi bien pour garantir la sécurité alimentaire, que pour réduire le déficit de la balance commerciale du pays.

Malgré un capital bétail qui se chiffre à plus de trente-cinq millions de têtes, le Niger importe en effet chaque année environ 1,2 million de tonnes de lait et produits dérivés, pour une valeur d’environ 16 milliards de Francs CFA.