20/01/17

Débat: Comment reconnaître les fausses nouvelles sur Facebook ?

Facebook Fake News Debate
Crédit image: Brian Jackson

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Selon des chercheurs des universités du Wisconsin et de Tulane aux Etats-Unis, 64% des adultes en Amérique du nord s’informent aujourd’hui par le biais de Facebook.
 
En se fondant sur l’observation qui montre que Facebook est le réseau social le plus populaire d’Afrique, on peut déduire qu’il en est de même sur ce continent.
 
Problème : ces mêmes chercheurs ont constaté que les fausses nouvelles s’inscrivant dans la théorie du complot connaissent souvent plus de succès que les informations justes.
 
En étudiant par exemple les 200 posts les plus partagés sur Facebook en Amérique du nord au sujet de l’épidémie de Zika qui a sévi l’an dernier, les chercheurs ont constaté que 12% de ces publications véhiculaient de fausses informations.
 
Et que même si les messages publiés par des institutions telles que l'OMS atteignaient 43 000 pages vues, des pages trompeuses qui décrivaient Zika comme un stratagème médical ou un canular ont été vues 530 000 fois.
 
"Ce genre de désinformation peut être nocif parce qu'il renforce les récits fantaisistes, entravant les efforts pour arrêter la flambée", regrettent les chercheurs.
 

Cet exemple qui en cache plein d’autres soulève un ensemble de questions :
 
– Pourquoi les fausses nouvelles fascinent à ce point le public ?
– Comment peut-on limiter la circulation de fausses informations sur les réseaux sociaux ?
– Comment l’internaute peut-il distinguer la bonne information de l’ivraie sur la toile ?

 
Vous pouvez participer au débat en postant votre commentaire ou votre analyse de la situation ci-dessous ou sur notre page Facebook.