24/05/17

Un programme panafricain pour initier les lycéens à la robotique

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Le Sénégal a accueilli du 16 au 20 mai dernier les finales de la deuxième édition d’une compétition scolaire de robotique et de projets appelée Pan African Robotics competition (PARC).
 
Mise en œuvre par l’organisation SenEcole qui encourage la jeunesse africaine à s’intéresser à la science et à la technologie, cette compétition a pour principal exercice le montage, puis la programmation par des élèves de lycées et collèges de robots à partir de kits mis à leur disposition.
 
Le robot est enfin placé dans un espace aménagé pour la circonstance et il doit être télécommandé par les élèves pour déplacer des objets d’un point A vers le point B correspondant.
 
La performance des équipes étant fonction du nombre d’objets convenablement déplacés durant le temps imparti pour l’épreuve.
 
Pour le Sénégalais Sidy Ndao, fondateur de SenEcole et initiateur du PARC, "l’objectif est de préparer les jeunes Africains à devenir des leaders en science et en technologie et aussi de leur montrer l’utilité de la science et de la technologie".
 
L’intéressé qui est professeur au département de génie mécanique et de matériau à l’université du Nebraska-Lincoln aux Etats-Unis, ajoute : "à l’école, ils apprennent ces disciplines en chimie ou en physique, mais en théorie, sans pour autant savoir leur utilité pratique".
 
"Alors, cette compétition va permettre aux élèves de comprendre comment les STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques) peuvent être utilisées pour trouver des solutions à des problèmes africains".
 
Au bout de cette compétition de robotique, le Collège d’enseignement moyen (CEM) Fara Mbodj de Saint-Louis (Sénégal) a été le meilleur dans la catégorie collège ; tandis que le Senegalese american bilingual school a été le vainqueur côté lycée.
 
L’autre volet de la compétition était un concours de projets. Et, comme en 2016, ce sont les jeunes filles de la maison d’éducation Mariama Ba qui l’ont emporté.
 
Elles ont proposé un projet qui consiste à se servir de motopompes pour lutter contre les inondations en pompant les eaux.
 
Cette seconde édition du PARC avait pour thème "made in Africa" et, selon son comité d’organisation, elle a enregistré la participation d’un peu plus de 310 élèves répartis dans 31 équipes venues du Sénégal, du Mali et de Gambie.
 
Mais, les organisateurs entendent intéresser prochainement davantage de pays du continent à cet ambitieux programme.
 
Lequel a bénéficié du soutien financier et logistique de plusieurs entreprises et d’établissements académiques d'ici et d'ailleurs, ainsi que l’appui d’institutions internationales à l’instar de la Banque mondiale.