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Le Maroc a annoncé  qu’il avait des projets pour un  nouveau campus  qui offrirait des services résultants de connaissances relatives à la recherche et à la formation dans le domaine des technologies propres.

Le ‘campus des connaissances’  entre dans le cadre d’un plan quinquennal d’investissements dans les énergies renouvelables d’un montant de US$ 3, 2 milliards, préparé par l’Office national d’électricité du Maroc et programmé pour la période 2009-2014.

Mouloud Ait Haddou, le secrétaire général du ministère marocain de l’énergie, des mines, de l’eau et de l’environnement, a annoncé que son pays avait l’intention d’accroître la part des sources d’énergies renouvelables dans l’équilibre énergétique national en les faisant passer de quatre pour cent à l’heure actuelle à dix pour cent d’ici 2012, et de contribuer à la réduction des effets du changement climatique à travers le monde. Il s’exprimait ainsi à l’occasion de la cérémonie d’ouverture d’une réunion portant sur les perspectives d’énergies renouvelables pour les pays du Maghreb arabe, qui s’est tenue à Rabat, au Maroc, du 20 au 22 octobre 2008.

Le campus dont il est question entre dans le cadre d’un projet de construction d’un parc industriel d’énergies propres de US$ 219 millions à Oujda, dans l’est du pays,  dont le but est de  soutenir les investissements du secteur privé ainsi que les sociétés investissant dans les énergies renouvelables. Les travaux sont en cours et ce campus devrait ouvrir  en 2010.

Driss Zejli, le chef  du service de l’économie et des technologies des énergies renouvelables au Centre national de recherche scientifique et technologique du Maroc, a déclaré à Scidev.Net : « Le parc  aura la capacité nécessaire pour conduire des programmes de recherche à long terme, et le campus des connaissances contribuera au développement de la main d’œuvre scientifique par le biais de programmes de formation, de conférences et de séminaires, de nouveaux cours de Master en énergies renouvelables et de projets de recherches ».

Zejli a  souligné que  l’emplacement géographique du campus des connaissances – sur la frontière algérienne – crée  davantage d’opportunités de partage de connaissances, de transfert de technologies et de coopération scientifique entre le Maroc et l’Europe et entre le Maroc et d’autres pays arabes et africains.

Le plan quinquennal du Maroc  a pour objectif le  développement  des technologies énergétiques éoliennes locales,  la création de parcs d’éoliennes, de centres d’essai d’énergie solaire et  de projets  pédagogiques,  mais aussi l’acroissement des investissements dans les domaines de la recherche et du développement des énergies renouvelables.

« Ce  projet  profitera du rayonnement solaire intensif et du formidable potentiel éolien présent dans pratiquement toutes les régions côtières du Maroc – en particulier dans la partie sud, où les alizés créent l’un des plus grands et des plus constants systèmes éoliens sur terre », a conclu Zejli.