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La onzième édition de la conférence mondiale des journalistes scientifiques (CMJS 2019) aura lieu du 1er au 5 juillet prochain à Lausanne, en Suisse.
Ce sera la première fois que cet événement se tiendra dans un pays francophone. Le comité d’organisation a mené une intense campagne de promotion auprès des journalistes des pays francophones, en particulier ceux d’Afrique subsaharienne, pour les inciter à s’y intéresser et à participer en grand nombre à cet événement généralement dominé par la presse d’expression anglaise.
Yves Sciama souligne l’intérêt qu’il y a pour les journalistes d’Afrique subsaharienne francophone de prendre part à cette biennale, tout en montrant la voie à suivre pour le continent, en vue d'abriter cette grand-messe.
Quelles sont les dispositions particulières prises à l’occasion de l’édition 2019 de la CMJS, qui se tient pour la première fois dans un pays francophone ?
On a bien conscience que c'est la première fois que ça se passe dans un pays francophone. Pour cela, nous avons consacré une journée entière à un "Atelier Francophonie", qui va se dérouler le 1er juillet et qui a deux objectifs. D'abord, de mettre ensemble professionnellement les journalistes francophones qui viennent de France, d'Afrique subsaharienne, du Maghreb, du Québec, de Suisse, etc., pour qu’ils créent des relations entre eux, qu’ils se connaissent, éventuellement qu’ils commencent à discuter de coopérations possibles. C'est un premier pas vers un réseau de journalistes scientifiques francophones ; d'autre part, on a beaucoup d'organismes scientifiques francophones qui y seront représentés et qui nous expliqueront comment trouver des interlocuteurs, des sources, des scientifiques qui peuvent répondre à nos questions sur des sujets variés de santé, de climat, de biodiversité, etc.
“A l'heure où la science est devenue mondialisée et où les entreprises se mondialisent de plus en plus, il faut que les journalistes se mondialisent aussi.”
Yves Sciama
Pourquoi n’y aura-t-il finalement pas de session en français comme initialement envisagé ?
Pourquoi est-il si difficile de faire la promotion du journalisme scientifique dans une langue autre que l’anglais ?
Une campagne de sensibilisation a été menée en direction des journalistes francophones et en particulier ceux d'Afrique subsaharienne. Quel est l'intérêt pour eux de prendre part à cet événement ?
Qu’en est-il du programme de la conférence ?
Quand peut-on espérer assister à une édition de cette conférence sur le territoire africain ?
“Si l'Afrique veut accueillir une conférence, ce serait bien que plusieurs pays se regroupent pour mettre en commun leurs compétences. Et ensuite ils défendent leur capacité à organiser un tel événement.”
Yves Sciama