06/04/09

L’Amérique et la diplomatie éthique : investir dans la science dans les PVD

Vers de meilleures relations internationales ? Une clinique de santé financée par l'USAID en Erythrée Crédit image: USAID/J. Kefauver/A. Hagos

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Pour Harold Varmus, coprésident du Groupe des conseillers du Président pour la Science et la Technologie (President's Council of Advisers on Science and Technology), les Etats-Unis doivent investir davantage dans la science et la santé dans le monde en développement  : une telle initiative aurait comme avantage de favoriser les relations amicales avec les pays en développement et de restaurer le prestige international des USA.

Varmus a déclaré au Times :"Réaliser de bonnes choses dans les domaines de la santé et de la science ne se justifie pas uniquement par pragmatisme-  pourtant, investir dans le domaine de la santé dans le monde se trouve être dans l'intérêt national aussi."

Varmus souhaite que le Président Obama donne son aval au plan d'un Institut américain de médecine dont l'objectif est de doubler les financements alloués à la santé dans le monde en les faisant passer à US$ 15 milliards d'ici 2012 (voir Obama 'devrait doubler les dépenses de santé dans le monde').

Partisan des échanges avec les scientifiques des pays en développement, il est par ailleurs favorable au recrutement d'un réseau de scientifiques prêts à travailler pendant une année au moins dans le monde en développement.

Varmus affirme que le problème des infrastructures scientifiques et sanitaires dans le monde en développement doit également être abordé, afin de limiter l'exode de cerveaux.

"Certes, nous sommes plongés dans une terrible récession à l'heure actuelle, mais nous vivons bien mieux que ceux dont la vie dans un village africain est une lutte.  Nous avons une responsabilité éthique : il faut faire quelque chose. Il n'est pas obligé d'avoir beaucoup d'argent et de temps pour changer beaucoup de choses".

Lien vers l'article complet dans The Times