28/08/09

Mise à jour sur la grippe porcine: 28 août 2009

La croissance du virus de la grippe porcine est lente dans l’œuf fécondé Crédit image: ©iStockphoto.com/dra_schwartz

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Une nouvelle nanotechnologie d’injection, capable de réduire par quatrela dose du vaccin contre la grippe porcine(grippe A (H1N1)) vient d’être développée par une société israélienne.

Selon un article publié sur AZoNano.com ce mois (13 août), cette technologie permet à une micro-aiguille de cibler les cellules saines du corps, ce qui semble justifier son efficacité, Les premiers travaux sur cette micro aiguille , publiés dans Vaccine en janvier 2009, utilisaient le vaccin contre la grippe saisonnière, mais selon NanoPass Technologies, des tests sont en train d’être élaborés pour le vaccin contre la grippe A (H1N1).

Si ces tests aboutissent, les autorités sanitaires pourront vacciner trois fois plus de malades avec la même quantité de vaccin. Les fabricants de vaccin essaient de cultiver le virus dans des oeufs de poule, qui est la méthode traditionnelle de développement des vaccins contre la grippe. Au cours de ce mois (20 août), le magazine New Scientist a annoncé que même les souches de virus dont la croissance est la plus rapide se développent deux fois moins vite que les souches du vaccin contre la grippe ordinaire.

Cependant, des chercheurs du campus Valhalla, de l’Ecole de médecine de New-York, ont mis au point des souches améliorées en cultivant plusieurs fois une souche virale dans des oeufs de poule jusqu’à ce qu’elle s’adapte et se développe rapidement.

Selon le New Scientist (20 août), les essais d’un vaccin universel capable de venir à bout de toutes les formes de grippe pourraient démarrer dès le mois de septembre. Au lieu de se focaliser sur les parties du virus qui mutent d’une année sur l’autre, un tel vaccin contiendrait des protéines hautement conservées communes à tous les types de virus. Trois sociétés procèdent actuellement à des tests sur l’être humain sur l’innocuité des vaccins, qui provoquent une réaction d’une partie du M2, l’une des protéines candidates les plus prometteuses.

Un débat s’est développée sur l’identité des premiers bénéficiaires du vaccin contre la grippe A (H1N1) lorsque celui-ci sera disponible. Dans un article publié dans le magazine Science (20 août), des chercheurs américains préconisent, pour sauver davantage de vies, que les autorités sanitaires ciblent d’abord les enfants, les autorités sanitaires qui sont souvent les agents de transmission, et leurs parents, qui servent souvent de ponts vers le reste de la population. Cette semaine (25 août), l’agence Reuters a annoncé que l’Asie allait manquer de vaccins contre la grippe A (H1N1) dès cet hiver. L’Australie et la Chine produiront bientôt le vaccin, mais, d’après Peter Cordingley, porte-parole de l’OMS, cette production sera presque à coup sûr destinée à la satisfaction des besoins nationauxEarlier this month (15 August), the WHO hosted a conference for Sub-Saharan Africa on pandemic flu. WHO regional director for Africa, Luis Gomes Sambo, told online news agency Health-e that the full impact of A(H1N1) in African populations was "yet to be seen".

Au début de ce mois (15 août), l’OMS a abrité une conférence sur la grippe pandémique en Afrique sub-saharienne. Le Directeur de la région Afrique de l’OMS, Luis Gomes Sambo, a déclaré à l’agence de cyberpresse, Health-e, que l’impact total de la grippe A (H1N1) sur les populations africaines « n’est