31/03/17

Débat: Défécation à ciel ouvert et hygiène en Afrique

Debate Hygiene Article
Crédit image: Riccardo Lennart Niels Mayer

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Il n’est pas rare de voir, encore en 2017, sur les artères des grandes villes africaines, des enfants, voire des adultes, déféquer à l’air libre.
 
Outre que ces spectacles sont très peu ragoûtants et surtout enlèvent aux yeux des visiteurs – notamment les touristes – le charme et l’esthétique de notre environnement, cette pratique pose évidemment un problème majeur : l’hygiène.
 
Il ne s’agit pas d’un terme passe-partout, mais bien de nos vies, car l’absence d’hygiène est souvent synonyme de maladies, voire d’épidémies.
 
Selon un rapport du programme conjoint de surveillance de l’OMS et de l’Unicef, la défécation à l'air libre est encore un problème majeur à l'échelle mondiale, bien que certains pays et régions aient fait des progrès remarquables.
 
L'Éthiopie a enregistré la plus forte diminution de la proportion de la population pratiquant la défécation à l'air libre.

Le taux de défécation à l'air libre est passé de 92% (44 millions de personnes) en 1990 à 29% (28 millions de personnes) en 2015, soit une réduction moyenne de plus de 4% par an sur 25 ans.
 
En Asie du Sud, où le nombre de défécateurs à l'air libre est le plus élevé, le Bangladesh, le Népal et le Pakistan ont obtenu des réductions de plus de 30 points de pourcentage depuis 1990.
 
En Inde, il y a eu une réduction de 31 points de pourcentage, représentant 394 millions de personnes.
 
En revanche, le nombre de personnes pratiquant la défécation à l'air libre a augmenté en Afrique subsaharienne et la région représente maintenant une part plus importante du total mondial qu'en 1990.
 
Aux taux actuels de réduction, la défécation à l'air libre ne sera pas éliminée parmi les plus pauvres dans les zones rurales d'ici à 2030.
 
Cependant, certains pays font des efforts louables. Il en est ainsi du Kenya, qui vient de lancer un outil en ligne pour assurer le suivi dans les zones rurales.
 

Qu’en est-il dans votre pays ? Que font les autorités pour contenir le phénomène ? Existe-t-il des solutions peu coûteuses à ce problème ? Que convient-il de faire pour mettre fin à ce problème, tant en zone urbaine qu’en zone rurale ?

 
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