Par: Diran Onifade
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Entre 2004 et 2009, j’ai été successivement secrétaire, vice-président de la Fédération mondiale des journalistes scientifiques (FMJS), et cheville ouvrière du lancement de ses activités en Afrique lorsque ni le SjCOOP – le programme de mentorat par les pairs en journalisme scientifique de la Fédération –, ni aucune association de journalistes scientifiques n’existait sur le continent.
Je souhaite le meilleur à la Fédération mondiale et à l’Afrique.
Raisonnement à controverse
Un argument qu’on peut balayer d’un revers de la main, puisque l’Association des journalistes scientifiques arabes n’a été fondée qu’en 2006, mais on lui a néanmoins confié l’organisation de la Conférence mondiale 2011 initialement prévue au Caire, qui s’est finalement tenue à Doha au Qatar, à cause de la révolution égyptienne.
Ce qui témoigne de sa méconnaissance des mutations qu’a connues la « nation arc-en-ciel » depuis la sortie de Nelson de la prison de Robben Island.
C’est ainsi que fonctionne cette société en mutation et il serait malavisé pour les organisations internationales régissant les sports concernés de dicter la couleur des joueurs alignés sur le terrain. La WFSJ est une fédération mondiale et devrait comprendre que c’est ainsi que le monde fonctionne.
L’heure de l’Asie
Aujourd’hui, on y recense des associations assez audacieuses pour se porter candidates à l’organisation de la Conférence mondiale.
La Fédération mondiale a probablement beaucoup fait pour l’Afrique pour se tourner désormais vers l’Asie.
“Que les journalistes scientifiques africains organisent une vraie conférence panafricaine qui servira de vitrine au continent.”
Diran Onifade, AfricaSTI.com
La candidature coréenne semble également être une manne parce qu’elle a reçu le soutien du président de Samsung, du directeur de LG Electronics, ainsi que d’autres multinationales.
L’appui de ces grosses entreprises augure d’un bel avenir pour les conférences mondiales – et pour la Fédération mondiale.
D’excellentes infrastructures
Par exemple, l’Afrique est aussi capable de collecter des fonds.
Même si le monde continue à faire une fixation sur les images de faim, le continent dispose de grandes salles de conférence et de grands hôtels, ainsi que d’excellents organisateurs d’événements.
Et il faut consacrer davantage de temps et de ressources au réseautage au niveau régional pour contribuer à l’identification de donateurs et des conférenciers sur le continent, et mener plus d’activités ensemble.
Les fonds ne manquent pas, mais souvent les techniques pour persuader les donateurs et les entreprises à nous les donner font défaut.
A la fin de l’année dernière, trois associations nationales ont organisé de telles réunions dont le contenu, les conférenciers et les participants n’avaient rien de panafricain.
Montrons au reste du monde que l’Afrique qui a organisé une Coupe du monde avec succès, peut accueillir une conférence regroupant moins de 1000 participants.
Vous pouvez le contacter à l’adresse [email protected].