13/07/11

Les universités du Sud Soudan n’ont toujours pas ouvert leurs portes

Le Sud Soudant est la nation la plus récente du monde Crédit image: Flickr/UN Photo/Paul Banks

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La République du Sud Soudan est devenue officiellement indépendante du Soudan la semaine dernière (9 juillet), mais ses trois universités n’ont toujours pas ouvert leurs portes, faute de personnel, d’étudiants et de locaux.

Les universités ont été relocalisées vers le nord au début des années 1990, alors que la guerre civile faisait rage dans le sud. De nouveaux locaux auraient déjà dû être trouvés et les cours auraient dû commencer début mai dans le sud.

Selon Mou Mou Athian Koul, sous-secrétaire du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Science et de la Technologie, le gouvernement du Sud Soudan n’a toutefois rassemblé que la moitié des 12 millions de dollars américains (9 millions d’euros) nécessaires pour construire et réaménager les salles de cours, les laboratoires et les logements pour les étudiants.

Selon Hassan Hussein Musa, de l’Université de Nyala, au Darfour, le nord domine actuellement la recherche soudanaise mais la situation pourrait progressivement évoluer si le sud, nouvellement indépendant, bénéficie d’exemption des sanctions internationales.

Dia-Eldin Elnaiem, écologiste à l’Université de Khartoum, a indiqué à Nature Middle East que les financements accordés au sud pourraient permettre aux chercheurs du nord de mener les recherches pour lesquelles ils ont jusqu’ici manqué de financements internationaux, s’ils coopéraient avec leurs homologues du sud.

Selon Ahmed El-Hassan, chercheur dans le domaine médical à l’Université of Khartoum, une agence pour les recherches communes pourrait être un bon départ et elle aiderait à établir de bonnes relations entre les deux pays.

Pendant ce temps, les questions locales qui requièrent que des recherches urgentes soient menées, comme les niveaux en hausse de leishmaniose, sont mises de côté, a-t-il déclaré.

Lien vers l’article complet publié dans Nature (en anglais)