09/11/11

Des scientifiques ghanéens et tanzaniens vont être primés

L'agriculture est un domaine prioritaire Crédit image: Flickr/DSC_0671

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Une initiative dont l’objectif est de renforcer les capacités de recherche au Ghana et en Tanzanie en soutenant les jeunes chercheurs d’avenir entre dans sa deuxième phase.

Le Leverhulme Trust, basé en Grande Bretagne et qui a financé la première phase des Leverhulme Royal Society African Awards en 2008, vient de consacrer US$ 5,4 millions à un nouveau financement destiné à compléter ce programme en offrant des bourses doctorales et en offrant l’opportunité de collaborations transcontinentales.

Dans la première phase, 33 chercheurs dans les domaines prioritaires que sont l’agriculture, l’eau et l’assainissement, la recherche, la recherche fondamentale en  santé , la biodiversité et l’énergie ont bénéficié de bourses de trois ans d’un montant total de US$5,2 millions pour des projets de recherche bilatéraux en collaboration avec des chercheurs britanniques.

Cette deuxième phase est destinée a aider 15 chercheurs dans des disciplines similaires. Les candidats seront présélectionnés d’ici juillet 2012 et entameront leur programme de bourse en mars 2013

Selon Francis Nomade, le chercheur en chef  du Ghana pour ce programme, estime que la première étape de cette initiative porte déjà ses fruits.

« Cette collaboration a permis d’établir un lien direct entre la recherche et le développement, bâtir des systèmes pertinents, et d’utiliser les matériaux locaux de manière efficace financièrement parlant», explique-t-il.

Des bourses doctorales, jusqu’à US$ 16.000 par an, sont désormais disponibles, tout comme la possibilité de collaborer avec les chercheurs de pays africains autres que le Ghana et la Tanzanie.

Le financement total, qui s’élève à US$ 290.000 sur une période de trois ans, devrait être consacré à l’acquisition de nouveaux équipements, à l’entretien et à la réparation des équipements existants, à la formation de jeunes chercheurs, aux déplacements sur le terrain et frais de séjour, ainsi qu’à la recherche et à la formation en général.

Lorna Casselton, secrétaire à la coopération internationale et vice-présidente de la Royal Society, estime que les questions d’éducation sont essentielles pour permettre à un pays d’atteindre ses objectifs de développement.

Aider l’Union africaine a atteindre l’objectif qu’elle s’est fixée de consacrer 1% de son PIB à la recherche et à l’innovation technologique sera déterminant pour lui permettre d’atteindre ses objectifs de développement », conclut-elle.

Casselton annonce par ailleurs que la Royal Society entend reproduire, à l’avenir, ce programme de bourses dans d’autres pays africains.  

Jerry Asigbey, spécialiste des questions de l’eau et de l’assainissement auprès de la l’Agence ghanéenne de l’eau et de l’assainissement communautaire, pense que les résultats de la collaboration Nord-Sud entre scientifiques et chercheurs  seront bénéfiques pour les populations et permettront de promouvoir le réseautage, l’échange des bonnes pratiques et garantir un bon rapport qualité-prix.